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    Chapitre IX :

    Oh, Nancy, The Tavern Wench

     

    La deuxième partie du poème en possession des pirates, il était à présent temps pour eux de repartir en mer vers leur future destination, l'île de Beltaine. Mais sur la plage, certains ne semblaient pas être de cet avis. En effet, les chasseurs de la Sphère harcelaient les pirates de les emmener sur le continent. Mais le Roi des Océans était très clair : Aucun individu autre que pirate ne posera le pied sur le pont s'il n'est pas impliqué pleinement dans leur quête en cours. Ainsi, malgré les protestations des chasseurs et marins du navire naufragé, aucun d'entre eux ne put monter à bord. Et l'équipage les abandonna ainsi à leur sort, il ne leur restait plus qu'à faire un feu jusqu'à ce qu'ils soient retrouvés par un autre navire, enfin, si certains naviguent également dans les mers et océans du Monde Inconnu, bien sûr !

     

    Midi passé, les voiles furent gonflées par les vents et le gouvernail dirigé vers le Sud-Ouest, où Beltaine attendait d'être dépouillée de son trésor antique. Et si le voyage d'Anagantios à Samonios était marqué par une folle tempête, celui de Samonios à Beltaine se fit calmement sous le soleil et sur une mer paisible, le tout en chanson évoquant une lointaine taverne d'un autre monde qui devait bien manquer à l'équipage :

     

    « Je connais une taverne pas loin d'ici
    Où tu peux boire une bonne bière bien forte
    La compagnie est agréable et les filles sont jolies
    C'est le meilleur endroit de toute la ville


    Si tu cherches des équipiers, t'es sûr de les trouver là
    Des coupes-jarret et des brigans, et pire que ce que je peux imaginer
    La vieille Nancy se fiche de qui rentre dans son auberge
    C'est une repaire de débauchés, de violence et de pêché


    Alors viens prendre un verre, et noie ton chagrin
    Et toutes nos peurs disparaîtront jusqu'à demain
    On aura pas de regrets, et on vivra au jour le jour
    Dans le Harbour Café de Nancy


    Si tu veux prendre part à une grande quête
    Il y a là-bas un homme qui a des informations sur un ancien coffre au trésor
    Pour quelques pièces de huit et une chope de bière
    Il te montrera sa carte et te racontera son histoire
    Et puis, il y a Nancy, l'adorable tenancière
    Elle est peut-être vieille, mais ça change rien à sa beauté
    Oh Nancy se fiche de qui rentre dans son auberge
    C'est une maison de débauche, de violence et de crimes


    Alors viens prendre un verre, et noie ton chagrin
    Et toutes nos peurs disparaîtront jusqu'à demain
    On aura pas de regrets, et on vivra au jour le jour
    Dans le Harbour Café de Nancy »

     

    Il n'y a rien à rajouter de particulier sur ce chapitre, si ce n'est que la traversée de la mer Epona dura en tout 3 jours dans le calme le plus paisible. C'est au bout du troisième jour que l'horizon dessina les rivages de Beltaine.


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    Chapitre VIII:

    Samonios II - Wyrm, Etends mon chemin

     

     

    Après la mort du Kirin Oroshi, l'équipage du Arvantura quitta les chasseurs de la Sph3re afin de continuer leur expédition. Ils avaient installé un campement sur la plage, le tout en subissant les prières des chasseurs pour les aider à regagner le continent. Au coeur de l'île, Xzekur, Drag'Orn et Ilmarion s'avançaient à travers fougères et buissons en quête de ruines ancestrales. Après de longues heures d'exploration, nos héros firent une halte afin d'installer à leur tour un campement avant la tombée de la nuit. Après avoir démarré le feu, ils entendirent des appels. Non pas des appels de détresse, mais des appels de recherche. Ilmarion quitta le campement pour trouver les origines des appels. Quelques minutes plus tard, il tomba nez-à-nez avec un groupe de marins qui appelaient leur capitaine. Il s'agissait bien des marins du navire d'expédition échoué sur le large :

     

    -Ilmarion : Eh bien, vous en tirez une de ces gueules !?

    -Marin : Disons que nous ne nous attendions pas forcément à tomber face à un homme sur une île déserte en pleine nuit au bord du Monde Inconnu.

    -Ilamrion : Mais vous sortez d'où ? Vous nous aviez bien vu combattre le kirin cet après-midi sur le plage, vous étiez à deux doigts de vous faire congeler !

    -Marin : Ce n'était point nous, nous nous sommes séparé en trois groupes pour rechercher notre capitaine sur l'île.

    -Ilmarion : Vous recherchez votre capitaine sur une île déserte grouillant de monstres suffisamment dangereux pour couler un navire, vous étiez au courant de ça ?

    -Marin : On s'en moque, nous avons de quoi nous défendre !

    -Ilmarion : Les armes de la Marine ne sont pas des armes de chasse. Vous ne tiendrez à peine deux jours sur cette île ! Bon, passons ! Pourquoi votre capitaine est paumé sur cette île !

    -Marin : Notre capitaine est borné ! C'est à cause de lui que nous avons échoué ici, sans aucun moyen de revenir sur le continent... Il n'a pas écouté nos recommandations pour naviguer, préférant n'en faire qu'à sa tête, et voilà où nous en sommes ! Cet enflure a préféré fuir nos colères et se cacher quelque part sur cette île déserte ! Il doit payer pour ses erreurs !!

    -Ilmarion : Je pense qu'il les a déjà payé... Bref ! Sinon, avez-vous vu des ruines ici ?

    -Marin : Oui, nous avons vu les ruines de ce qui ressemblait à un temple ! Mais au fait, qui êtes-vous ?

    -Ilmarion : Il vaut mieux pour vous que je ne vous dise pas ce que je fais sur cette île, croyez-moi ! Où avez-vous vu ces ruines ?

    -Marin : Vous voyez la colline surplombé par ce point lumineux, derrière vous ?

    -Ilmarion : Oui, c'est ici qu'est installé mon campement !

    -Marin : Eh bien, votre feu de camp est installé sur le temple !

    -Ilmarion : Ah... Bien, merci...

    -Marin : Bon, je crois que nous sommes quitte, à présent !

    -Ilmarion : En effet... Sur ce, à une prochaine ! Ah, et au fait, ne hurlez pas, vous finirez par attirer les monstres !

     

    Ilmarion retourna ainsi au campement afin d'avertir ses camarades qu'ils étaient installés sur les ruines du temple. Se sentant sur le coup particulièrement ridicules, les trois hommes décidèrent de se reposer pour la nuit afin d'explorer le temple le lendemain.

     

    Ce n'est que très tôt le matin, juste avant l'aube, que les trois pirates furent tirés de leur sommeil suite à de longs appels à l'aide provenant de la forêt. Grognant de leur réveil difficile, les pirates s'équipèrent et partirent en direction des hurlements.

    Après être descendus de la colline, nos trois protagonistes tombèrent dans une situation assez similaire à celle de la veille : Un homme était en train de se faire attaquer par un kirin. L'homme avait des habits prestigieux dignes de la noblesse, il devait donc assurément être le capitaine du navire échoué sur la côte. Mais il n'était pas armé pour 0chasser un kirin, et son sabre n'était pas du tout en sa possession, il l'avait sûrement perdu dans sa fuite.

    Xzelkur, Ilmarion et Drag'Orn encerclèrent rapidement l'animal, arme dégainées, prêtes à tuer ! Quand tout à coup, des hommes surgirent de nulle part et encerclèrent à leur tour nos trois hommes :

     

    -Bougres d'imbéciles ! Vous venez de foutre notre piège en l'air !

    -Drag'Orn : Plaît-il ?

    -Ilmarion : Mais c'est vous les marins paumés d'hier soir !? Bon sang, mais qu'est-ce que vous foutez ?

    -Marin : On vient zigouiller notre incapable de capitaine ! Notre piège était d'attirer un monstre ici avec ce sac de baies mûres, dégageant ainsi une forte odeur !

    -Xzelkur : Depuis quand les kirins bouffent des baies ?

    -Capitaine : Libérez…

     

    Le capitaine n'eut point le temps de finir sa phrase que le kirin se cabra et dégagea de la poussière lumineuse de sa crinière, signe qu'il était sur le point d'attaquer. Pas de temps à perdre, Xzelkur fondit sur le monstre mais les marins attaquèrent nos trois hommes à leur tour, Ilmarion et Drag'Orn dégainèrent leurs épées de pirate (rappelons qu'attaquer un homme avec une arme de chasse bafoue toutes les valeurs de la chasse) afin de parer l'offensive des marins.

    Ce fut la zizanie totale pour une si belle matinée. Ilmarion et Drag'Orn éliminèrent sans problème les marins qui, visiblement, n'avaient eu aucune instruction militaire (à se demander comment ils avaient pu s'engager dans la Marine). Tandis que Xzelkur poursuivait le kirin qui venait de finir sa course entre les ruines du temple, sa chasse continua des plus belles. L'animal était vif et agressif, ses attaques de foudre rendaient l'animal difficilement accessible et Xzelkur n'avait jamais chassé de kirin. Par chance, des tirs de fusils abattirent le kirin. C'était Drag'Orn et Ilmarion. Xzelkur resta un peu frustré de ne pas continuer ce duel noblement, mais il ne s'attarda point ainsi et se rendit rapidement, avec ses deux compères, vers l'entrée du temple.

     

    -Xzelkur : Qu'avez-vous fait du capitaine ?

    -Drag'Orn : Il s'est barré durant la baston !

    -Ilmarion : Ouais, et trois marins l'ont suivi !

    -Xzelkur : Bon, au moins, de ce côté-là, on est peinard !

     

    Les trois hommes se présentèrent enfin devant le temple. Et là, comme sur Anagantios, il leur était impossible de comprendre les inscriptions runiques sculptés sur le mur, pourtant, ces inscriptions étaient suffisamment figuratives pour transmettre se façon compréhensive leur sens… Et là encore, après quelques aller et retours, les explosifs eurent raison de l'entrée, laissant ainsi la possibilité à nos hommes de s'enfoncer dans les profondeurs du temple.

     

    Après une longue descente, entre couloirs et salles vides (remettant ainsi en question leur utilité), nos hommes arrivèrent enfin dans la salle du trésor qui était identique à celle présent dans le temple d'Anagantios. Deux grande sculptures de kirins présentaient un grand coffre que les pirates n'hésitèrent point à ouvrir. En son intérieur, un majestueux trésor les attendait, sur lequel se trouvaient des grèves d'une mystérieuses armure de chasse dont un quatrain écrit dans un feuille :

     

    « Ouvre les portes de l'Esprit Nouveau,

    Ouvre le trésor des mille merveilles,

    Renvoie les yeux fermés dans les flammes,

    Rends à l'âme le souffle de l'Eternité,

     

    Relève le Feu du Monde d'En Bas,

    Etends le souffre vengeur, » 


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